audi Q7 2011
- Le mercredi, 12 janvier 2011
- Dans tuning
Du charme à conduire et à regarder!
Certains disent que l’apparence, les formes et le style n’ont rien à voir avec le jugement que l’on se fait dans notre tête. Et là je ne parle même pas des humains, mais seulement des voitures. En me promenant au centre-ville de Montréal au volant du multisegment de luxe nommé Audi Q7, blanc et tout propre, je peux vous assurer que c’est complètement faux, du moins pour une grande majorité des gens.
Première impression
Voir les versions disponibles de la Audi Q7 2011En prenant possession des clés du gros Q7 dans toute sa blancheur, j’avoue avoir eu une légère montée de stress : moi qui conduit au centre-ville de Montréal, et si je l’accrochais. Une jolie façon de dire que ses dimensions sont imposantes, voire intimidantes.
Après l’enjambée pour monter à bord, et coup d’œil vers l’arrière, je le confirme : le Audi Q7 est bel et bien un gros véhicule de 7 passagers. En fait, ses rondeurs et son style lui confèrent une allure encore plus imposante. Heureusement, la précision de la direction, et le court rayon de braquage (relativement court devrais-je dire) permettent de le manier avec grâce même dans les rues achalandées.
Quant au style du Q7, il ne se dément pas. Il reprend la calandre de la marque aux anneaux, et a des phares à couper le souffle; trois types, soit les Xénon, halogène et la fabuleuse rangée de LED, que l’on voit de loin et qui attirent beaucoup l’attention.
En terme de confort, grandes dimensions obligent, les passagers avant ont bien assez de place pour s’installer confortablement. Ce qui est aussi vrai pour la deuxième rangée, mais nettement moins évident pour les passagers qui devront se frayer un chemin jusqu’à la troisième banquette, plus pratique que confortable.
Très confortables, les sièges avant s’ajustent à plusieurs niveaux et ce grand confort permet de dissimuler la personnalité de grand multisegment du Audi Q7. Son intérieur, fidèle à la réputation Audi, se distingue par ses bois, ses velours et tout l’aspect luxueux que l’on peut retrouver.
Et une fois bien installée au volant, un des points forts est selon moi la visibilité que l’on a de l’intérieur. La vue pour les angles morts, l’arrière et l’avant est sans reproche, et avec la caméra de recul, ce n’est qu’un plus ajouté (mais bien pratique pour les stationnements en parallèle!).
L’habitacle est bien aménagé, avec une console centrale haute qui donne ainsi accès facilement à tous les instruments. L’amalgame de touche que l‘on peut trouver sur le panneau de contrôle semble à première vu assez complexe, mais finalement, ce n’est pas si compliqué à comprendre. Rien de comparable au système SYNC de Ford avec lequel j’ai dû me battre pour en comprendre tous les rouages. Une bonne note pour Audi, dont le système n’a pas toujours été un modèle de simplicité. L’interface et le positionnement sont très agréables et l’on peut trouver plusieurs technologies de pointe, dont le GPS intégré.
Puissant et souple
Notre modèle d’essai, avec son moteur V6 3.0 TFSI et sa nouvelle boîte de vitesse automatique à 8 rapports, fait rougir d’envie ses concurrents et n’a pas peur de personne. La boite Tiptronic facile à manipuler et rapide d’exécution permet aussi des accélérations rapides et puissantes.
La suspension est douce et agréable; en fait, avec le Q7 tout est en douceur. Que ce soit en ville, où la conduite est agréable parce que l’on ne se sent pas dans un véhicule de cette taille, ou sur la route, où il serait facile de passer des heures à conduire, le Q7 se conduit très bien. La tenue de route est sans reproche, la direction précise et le freinage précis.
Quelques détails au féminin
Mesdames, ne vous inquiétez pas, on se sent chez soi au premier essai d’un Audi Q7; il est facile à conduire et possède une bonne tenue de route. En revanche, certaines faiblesses agaceront davantage les femmes, tel le peu de rangement disponible. Néanmoins, il y a de la place pour le café, assez pour tous les enfants derrière, avec la possibilité de la troisième rangée de sièges ou d’un très grand coffre, ce qui est parfait pour l’équipement de hockey du samedi matin ou l’épicerie.
Mais pas pour tout le monde
Drôle de voir à quel point on peut parfois deviner ce que les gens pensent. Dès que je montais au volant du Audi Q7 d’essai, au centre-ville de Montréal, j’ai eu droit à tous les regards possibles et je pouvais presque deviner les commentaires dans l’esprit des gens qui me croisaient. Il faut dire que de voir une femme, avec une allure un tantinet juvénile, n’a rien d’habituel au volant de ce genre de camion.
Arrêtée à un feu de circulation par exemple, je ne pouvais m’empêcher de remarquer le comportement des piétons, d’abord qui remarquent le superbe véhicule, ensuite qui deviennent captivés par les phares et finalement posent un regard sur la « propriétaire ».
Et là, dans leur regard, je pouvais presque lire comme dans des bulles de bandes dessinées : « Ahhh c’est une fille », « Elle est bien trop jeune pour avoir une auto comme ça », « Ça doit être à son père… »
Car blanc ou non, le Audi Q7 en impose, et dégage cet aspect de luxe et de confiance que l’on associe généralement aux conducteurs plus âgés. Rassurez-vous piétons, il n’était pas a moi! Et c’est bien dommage dirais-je, car je m'y ferais rapidement à conduire un Audi Q7.
Pour :
Design de phares spectaculaire
Puissance et souplesse du moteur
Console centrale bien pensée
Contre :
GPS à touche circulaire
Consommation d’essence élevée
Accès à la 3e rangée difficile