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  • Scion FRS 2013 une primeur Autonet

    • Le jeudi, 10 mai 2012
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    Scion FRS 2013, une primeur Autonet

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    Photos par -Autonet.ca
    JACQUES DESHAIES
    Publié: 06 12 2011

    L’exaltation selon Toyota

    Mont Fuji,Japon. Après plusieurs années d’absence dans le segment des voitures sportives, Toyota fait un retour remarqué. Et nous avons eu le privilège d’être les premiers à prendre le volant de la fameuse Toyota FT-86 sur le circuit d’essai du Fuji Speedway au pied du célèbre mont du même nom. Mais ne cherchez pas la dénomination FT-86 au catalogue de Toyota. C’est sous la bannière Scion que la petite sportive sera commercialisée en Amérique du Nord. Elle portera le nom de FRS pour « front engine, rear wheel drive et sport ».

    Il faut se souvenir de la belle période où le constructeur japonais offrait les Celica et Supra puis la très agile MR2. Ces trois sportives ont disparu depuis plusieurs années. Avec l’arrivée de la 86, les rumeurs reprennent de plus belle quant au retour de l’une d’elles. La plus persistante demeure le retour de la Supra. De plus, l’introduction d’un petit roadster serait toujours dans les plans. On verra bien! Ce qui est sûr, c’est que la Scion FRS va donner le ton. Notre essai nous a convaincus que le plaisir est de retour dans les couloirs de Toyota.

    Silhouette convaincante

    Au premier contact visuel, la FRS annonce déjà ses couleurs quant à son caractère sportif. Le capot plongeant se termine dans un bouclier agressif, particulièrement dans la version équipée des éléments de bas de caisse. La grille est placée dans la partie inférieure du bouclier et est entourée des phares antibrouillard et des feux de stationnement. Les phares sont stylisés et parfaitement moulés dans les pourtours d’ailes bien galbés qui logent des roues de 17 pouces.

    Quant à la partie arrière, c’est un peu la même chose. Les ailes annoncent un porte à faux très court complété par des feux parfaitement intégrés qui surmontent un diffuseur qui abrite les deux sorties d’échappement. Noter le feu de recul et de freinage logés au centre à la base de ce diffuseur. Ce genre d’élément se retrouve habituellement sur des voitures exotiques de haut niveau.

    Son habitacle n’offre rien d’extravagant. Le tableau de bord est dépouillé et rappelle la vocation de la voiture. Dépouillés, seuls les cadrans importants occupent toute la place. Compte-tours et odomètre situés dans la nacelle centrale derrière le volant tandis que la partie du centre loge la climatisation et la chaîne audio. C’est tout! Sans ébahir la galerie, il demeure simple et facile à consulter. Il rappelle d’ailleurs celui de la Porsche Boxer à ces débuts. Les matériaux sont de belle qualité et l’assemblage digne des autres produits de la marque. Il faut cependant concéder quelques imperfections à ces prototypes qui ne sont destinés qu’à la casse en fin de vie.

    Association historique

    La Scion FRS est issue d’une association historique entre le géant japonais et le constructeur Subaru. Si la voiture a été conçue au département de recherche et développement de Toyota, sa motorisation provient, à la base, de chez Subaru. La FRS est équipée d’un quatre cylindres à plat développé chez Subaru. Subaru utilise cette configuration moteur depuis des lunes pour tous ces modèles.

    Profitant de cette technologie, la FRS est équipée d’un moteur de 1 998 cc qui propose une puissance de 200 ch à 7 000 tr/min. Son couple s’élève à 151 lb-pi. Le tout est complété par une boîte manuelle ou automatique à 6 rapports. Autre particularité de cette voiture, c’est une propulsion. Voilà une configuration auquel nous sommes peu habitués avec Toyota. Les ingénieurs ont travaillé fort en ajoutant l’injection directe au quatre cylindres à plat. De plus, ils l’ont positionné tout prêt de la paroi coupe-feu afin de maximiser l’équilibre de la voiture. Le résultat est étonnant.

    La FRS est tellement amusante à conduire que les organisateurs avaient peine à m’y déloger. Son équilibre est parfait. Elle est prévisible et facile à piloter tout en offrant le plaisir de contrôler une propulsion en plein dérapage. Parions sur l’intérêt des amateurs de tuning et de course automobile. De plus, l’échappement offre une sonorité hors du commun qui n’a rien à voir avec le roucoulement habituel du moteur Boxster.

    Si mon opinion sur les autres modèles Scion n’a pas changé sauf pour la iQ qui vient tout juste d’arriver, La FRS vient me réconcilier avec la marque. Cette sportive est promise à un brillant avenir.

  • celica gt

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