Prosche boxster 2012
- Le jeudi, 19 janvier 2012
- Dans prosche
Une édition toute spéciale
Elle offre un équilibre presque parfait. Elle est décapotable. Elle n’est pas trop chère. Et elle porte l’emblème Porsche sur la pointe de son capot. Voilà la Boxster. Ce cabriolet est le modèle d’entrée en matière chez Porsche. Ce joli cabriolet deux places avec la configuration du moteur au centre-arrière est toujours aussi populaire. Le modèle actuel est la deuxième génération de ce roadster qui a permis à la société de Stuttgart d’augmenter substantiellement ces parts de marché.
Voir les versions disponibles de la Porsche Boxster 2012
Depuis son lancement, quelques versions spéciales ont été présentées. L’an dernier, c’était la Spyder. Cette version dépouillée de certains artifices était assez particulière. Les concepteurs avaient poussé l’audace à extraire les poignées d’ouverture des portières pour de simples lanières de nylon. Ils avaient même troqué le toit souple traditionnel pour une simple toile difficile à installer. Tout était une question de poids. Cette année, c’est la version Black Edition qui s’introduit au sein de la gamme.
Vêtue de noir
Cette version de la Boxster est facile à identifier. Son nom le dit, elle est entièrement noire. La carrosserie, l’habitacle, les roues et tout le reste. Disons que le résultat est intéressant, mais avis à ceux et celles qui détestent laver leur voiture, la Black Edition demande beaucoup de soins. La conserver propre est un travail presque à temps plein. À l’aube d’un important changement, la 3e génération sera peut-être présentée à Détroit en janvier, la Boxster est toujours aussi attrayante. Contrairement à la Cayman, elle offre une capote rétractable, un argument de vente pour les amateurs. Car tant qu’à acheter une voiture à caractère sportif, aussi bien la prendre décapotable.
La Boxster dispose du capot type de Porsche. Plongeant, il s’entoure de ses deux renflements d’ailes qui annoncent les phares. Le bouclier arbore une petite fente dans sa partie inférieure au centre tandis que des prises d’air plus imposantes sont logées de chaque côté assisté des phares antibrouillards. La partie arrière est tout en rondeur avec ces ailes bien galbée, une signature de Porsche. Son habitacle est tout de même spacieux si l’on accepte d’être un peu plus à l’étroit, une caractéristique des cabriolets deux places. La présentation est réussie, mais commence à prendre de l’âge quand on la compare à la 911 et la Panamera. Encore une fois, la chaîne audio n’est pas d’une simplicité exemplaire quand vient le temps de changer de chaîne. Quelques éléments sur le plan ergonomique devraient être améliorés.
Malheureusement, le catalogue des options est toujours aussi épais. Notre version affiche un prix de base de 74 400 $. Avec la quantité d’options ajoutées, la facture a rapidement grimpé à 87 340 $. C’est peu dire! Les sièges de cuirs et chauffants sont deux ajouts qui nécessitent un déboursé supplémentaire de 1 520 $.
Le son du ciel
Notre version S de la Boxster était équipé du fameux moteur H6, un six cylindres à plat. Cette configuration permet d’abaisser le centre de gravité et d’améliorer le comportement de la voiture. D’ailleurs, sa stabilité est remarquable pour le plus grand bonheur des amateurs de performances pures. La Black Edition, tout comme la Spyder, reçoit le H6 de 3,4 L qui propose une puissance nette de 320 ch à 7200 tr/min. notre voiture était affublée d’une boîte automatique à double embrayage, la PDK, à sept rapports avec contrôles au volant. Dans ce dernier cas, je dois avouer que l’efficacité de la boîte PDK nous fait oublier rapidement la nécessité d’une boîte manuelle pour ce type de voiture. Les passages se font avec une rapidité exemplaire.
Au risque de me répéter, l’agilité de la Boxster est extraordinaire. Son châssis super rigide et l’emplacement de son moteur permettent de passer les virages à haute vitesse sans que la voiture ne bronche d’un poil. Conduire une Boxster est un véritable délice. Somme tout, la version Black Edition est intéressante pour le consommateur qui cherchent un modèle un peu plus exclusif. Mais elle est à oublier pour ceux qui occupent leur loisir à autre chose que le lavage de leur bijou. Pour le reste, une Porsche demeure la référence en matière de plaisir de conduire.
Sommaire:
Pour
Contre
- - comportement remarquable
- - silhouette distinctive
- - performances enivrantes
- - visibilité capote relevée
- - détails de finition
- - liste d'options démesurée