Lexus LFA 2011

 

10 ans, 10 voitures

Toronto, ON. Lorsque l’on pense à Lexus, il est rare que la première image qui nous vient en tête soit un V10 de 552 chevaux. J’ai pourtant eu cette occasion, et pas n’importe laquelle : la plus exclusive d’entre tous, le point culminant de plus de 10 ans de recherche, la Lexus LFA 2011.

La LFA est l’affirmation de la marque de luxe japonaise face aux grands noms de ce monde comme Ferrari, Lamborghini et Aston Martin. Il y a 10 ans, personne n’aurait cru cette comparaison possible, mais aujourd’hui elle l’est.

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L’arsenal sous le capot de la LFA est exceptionnel. L’écurie du V10 de 4,8 litres se déferle sous le pied droit, pas moins de 552 chevaux sont au rendez-vous. La sonorité s’apparente de très près à la musicalité d’un V8 du Cavalieri Ferrari. L’étude et la conception de la motorisation donnent des résultats impressionnants : c’est un V10, de la grosseur d’un V8, mais aussi léger qu’un simple V6.

Le moteur est capable d’atteindre sa ligne rouge à 9 000 tr/min en 0,6 seconde en partant du ralenti. La rapidité d’exécution et sa violence font qu’il peut propulser le LFA de 0 à 100 kilomètres heures en 3,7 secondes et atteindre sans trop de difficulté la limite électronique de 325 km/h.

Le coupé LFA est également la vitrine technologique de la marque. Absolument rien ne fut laissé au hasard. Chaque petit détail fut étudié en profondeur, de l’écoulement de l’air à l’utilisation systématique de la fibre carbonée en passant par la sonorité, tous furent sujets à une étude soutenue, par les meilleurs ingénieurs de Lexus.

Le temps de gestation du projet est le plus long de l’histoire automobile pour un véhicule de « grande » production avec ses 10 années bien comptées. Lexus en est même arrivée à la conclusion que la mythique distribution des masses de 50 % à l’avant et à l’arrière n’avait pas sa raison d’être sur le LFA. En effet, leurs études les entrainèrent vers une distribution de 48 % et 52 % afin de laisser un léger avantage à l’essieu arrière.

L’exclusif crée l’exclusivité

Malgré le fait que la LFA soit la plus grande vitrine technologique de sa gamme, la fenêtre est bien petite. Seulement 500 voitures seront produites sur deux ans et le Canada n’en recevra que 10. De ces dix voitures, une seule sera l’Édition spéciale Nurburgring. Cette unicité se paie pas moins de 75 000 $. En parlant de prix, la LFA commande à ses heureux propriétaires un montant de 375 000 $. Si l’envie vous prends de vous défaire d’un tel montant, sachez que Lexus a elle-même choisi les clients qui auront le privilège de posséder leur supercar. Après des rencontres et entrevues, Lexus déterminait si les candidats possédaient le « profil » pour l’image de la LFA. On comprend que les 10 voitures canadiennes ont déjà trouvé preneur. Fait intéressant, le premier acheteur s’est manifesté, il y a maintenant six ans!

Conclusion

La LFA est une voiture exceptionnelle dans une catégorie tout aussi exceptionnelle. Le défi pour Lexus était de taille, mais après 10 ans de travail, les ingénieurs ont enfin réussi à créer leur perception de l’ultime voiture de performance.